vendredi 12 février 2016

0012 - La vallée sacrée des incas

Personne ne voulant manquer l'autocar pour la vallée sacrée, et malgré l'heure matinale, nous nous retrouvons tous les neuf, dans le hall de l'hôtel, sac au dos, et des fourmis dans les jambes. Nous ne le savons pas encore, mais nous allons vers de magnifiques et envoûtantes découvertes. Comme premier palier vers le merveilleux, nous nous enfonçons dans la vallée sacrée, baignant dans une végétation verte et dense, qui annonce l'Amazonie toute proche.

 


Nous sommes dominés par d'abruptes parois, gardiennes de vallées verdoyantes. Ici et là, des premiers vestiges incas en terrasses, apparaissent. 
Nos regards ne savent où se poser. Il y a tant à voir, et pourtant, nous n'avons encore rien vu. Nous découvrons avec enchantement la cité inca de Pisaq.





Il faut d'abord monter un étroit petit sentier avec ses dalles de pierres grises, et se volées d'escaliers, dont les marches sont étonnamment hautes. Arrivés sur une petit palier, nous découvrons un paysage fabuleux. Une montagne entière, dessinée en terrasses successives, semblant défier le ciel. L'herbe rase et grasse, ajoute à la palette un vert très pur, et offre un spectacle grandiose. Nous marchons sur les terrasses jusqu'à atteindre, un apic rocheux, face à nous, parsemé de petites cavités.
Il s'agit en fait de tombeaux incas. Ces tombes ont, bien entendu, étaient pillées avant que le site ne soit protégé, mais nombreuses sont celles qui restent encore aujourd'hui intactes, et font l'objet de recherches archéologiques très officielles. Nous profitons du site, sous les explications passionnés de notre guide, Ruth, parlant parfaitement le Français. 

Notre chemin se poursuit vers la petite ville d'Ollantaytambo, gardienne de la route ouvrant sur le Macchu Picchu, et où nous devons passer les deux prochaines nuits. Avant cela, nous avons déguster de très bonne « empanadas », et surtout, avons fait halte, pour goûter au fameux « cuy » (cochon d'inde grillé).


C'est le plat de fête, des grandes occasions. Il se préparent entier, farci d'herbes odorantes, et se mange avec les doigts et de bonnes pommes de terre du pays. La texture de la chair du cochon d'inde pourrait faire penser à du lapin, en moins goûteux peut-être, mais les herbes qui en constituent la farce donne une saveur appréciable. Lorsque nous arrivons dans la petite ville d'Ollantaytambo, la pluie est déjà tombée. La visite de la forteresse accrochée à la montagne est ainsi rendue difficile, et au regard de la multitude de touristes en ponchos oranges et bleus, gravissant les escaliers du site, nous préférons remettre notre visite au surlendemain, en tout début de matinée. Ceci, nous permet un repos idéal, pour nous préparer à notre journée de demain, au cours de laquelle, nous allons enfin nous retrouver face à face avec le Machu Picchu.

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